• Le plan de développement des compétences

    Il s’agit du plan de formation établi par votre entreprise chaque année et qui rassemble toutes les actions de formation que l’employeur a retenu suite au recensement des besoins qu’il aura réalisé lors des entretiens annuels. C’est à ce moment précis qu’il convient de présenter votre besoin en formation et d’en argumenter la nécessité. 2 types d’actions de formation sont possibles : – Une action de formation liée à votre évolution ou au maintien dans votre emploi, – Une action de formation liée au développement de vos compétences. Il peut également être envisagé un bilan de compétence ou une validation des acquis de l’expérience (VAE). Pendant la formation, votre rémunération est maintenue et vous pouvez prétendre au remboursement de certains frais (déplacement, hébergement, repas). Pour les entreprises de moins de 50 salariés, le financement de la formation peut être intégralement pris en charge par l’un des 11 opérateurs de compétences. Adressez-vous à votre responsable formation ou RH pour connaître votre opco référent ou consultez notre article « Quelle est mon Opco, que m’apporte-t-il ? ».

  • Le plan de développement des compétences

    Il s’agit du plan de formation établi par votre entreprise chaque année et qui rassemble toutes les actions de formation que l’employeur a retenu suite au recensement des besoins qu’il aura réalisé lors des entretiens annuels. C’est à ce moment précis qu’il convient de présenter votre besoin en formation et d’en argumenter la nécessité. 2 types d’actions de formation sont possibles : – Une action de formation liée à votre évolution ou au maintien dans votre emploi, – Une action de formation liée au développement de vos compétences. Il peut également être envisagé un bilan de compétence ou une validation des acquis de l’expérience (VAE). Pendant la formation, votre rémunération est maintenue et vous pouvez prétendre au remboursement de certains frais (déplacement, hébergement, repas). Pour les entreprises de moins de 50 salariés, le financement de la formation peut être intégralement pris en charge par l’un des 11 opérateurs de compétences. Adressez-vous à votre responsable formation ou RH pour connaître votre opco référent ou consultez notre article « Quel est mon Opco, que m’apporte-t-il ? ».

  • Le compte personnel de formation

    Le CPF permet à chaque salarié de droit privé dès 16 ans*, agent public, demandeur d’emploi et personne en situation de handicap de se former tout au long de sa vie en toute autonomie. * Y compris apprenti dès 15 ans, TNS, profession libérale, conjoint collaborateur et artiste-auteur Il est alimenté chaque année à raison de 500€ pour un salarié à temps plein (plafonnement à 5000€) et 800€ si le salarié est peu ou pas qualifié ou en situation de handicap (plafonnement à 8000€). Les formations sont obligatoirement des formations diplômantes ou certifiantes inscrites sur une liste nationale et régionale. Créez votre compte sur le site moncompteformation.gouv.fr ou via l’application mobile appelée Mon Compte Formation. Vous pourrez alors aisément consulter le montant de vos droits formation, chercher la formation qui vous correspond, réserver et payer directement l’organisme de formation. Le CPF a remplacé le DIF depuis 2015. Veillez à reporter vos heures sur votre compteur CPF avant le 30 juin 2021, sous peine de perdre définitivement ces heures de formation qui peuvent atteindre jusqu’à 120h soit 1800€ de droits. Bon à savoir : Votre employeur peut désormais procéder à un abondement volontaire sur votre compte CPF mais vous devez lui en faire la demande. Certains employeurs peuvent également établir un partenariat avec la Caisse des Dépôts en spécifiant des critères de formation. Si votre formation répond à ces critères, vous obtiendrez automatiquement un abondement de co-construction. Si la formation se déroule pendant votre temps de travail, veillez également à demander une autorisation à votre employeur.

  • Le CPF de transition

    Le projet de transition professionnelle, couramment appelé, CPF de transition, est une modalité particulière de mobilisation du CPF, permettant à un actif souhaitant changer de métier ou de profession de financer une formation certifiante en lien avec son projet. Le salarié bénéficie d’un droit à congé et d’un maintien de sa rémunération pendant toute la durée de l’action de formation. Le projet de transition professionnelle remplace l’ancien dispositif du congé individuel de formation (CIF). Pour bénéficier d’un projet de transition professionnelle, vous devez justifier : d’une ancienneté d’au moins 2 années, consécutives ou non, quelle que soit la nature des contrats de travail successifs, dont 1 an dans la même entreprise, ou d’une ancienneté d’au moins 2 années, consécutives ou non, quelle que soit la nature des contrats de travail successifs, au cours des 5 dernières années dont 4 mois en CDD au cours des 12 derniers mois, ou si vous êtes intérimaire, d’au moins 1600 heures dans la même profession durant les 18 derniers mois dont 600 heures effectuées dans l’entreprise de travail temporaire. Aucune condition d’ancienneté ne s’applique aux personnes en situation de handicap, ni aux salariés licenciés pour motif économique ou pour inaptitude. Bon à savoir : Dans le cadre du plan de relance de l’activité, le gouvernement à renforcé, pour 2021, les crédits alloués pour augmenter le nombre de bénéficiaires de projets de transition professionnelle. C’est le moment de mettre en œuvre votre projet de formation ! Après avoir obtenu un accord d’absence pour formation par votre employeur, adressez-vous à l’association Transitions Pro de votre région pour mettre en place le dossier de financement.

  • Dispositif pro-A

    La reconversion ou promotion par alternance, dite PRO-A, permet d’alterner entre activité professionnelle et cours théoriques. Concrètement, elle favorise le maintien dans l’emploi, l’évolution ou la reconversion des salariés les moins qualifiés. Elle s’adresse aux salariés n’ayant jamais atteints « un niveau de qualification sanctionné par une certification professionnelle enregistrée au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP) et correspondant au grade de la licence ». Ceux-ci peuvent être en CDI, CUI (Contrat Unique d’Insertion) à durée indéterminée, et CDD pour les sportifs et entraineurs professionnels. Ce dispositif est également ouvert aux salariés peu qualifiés placés en activité partielle. La formation dure de 6 à 12 mois. Sa durée peut néanmoins être allongée jusqu’à 24 mois, voire 36 mois selon certains publics (ex : jeunes de 16 à 25 ans, peu qualifiés). Lors d’une formation en alternance suivie dans le cadre du pro-A : vous êtes accompagné par un tuteur expérimenté, désigné par l’entreprise, votre rémunération est maintenue pour les actions de formations effectuées durant le temps de travail, vous conservez votre protection sociale. Rapprochez-vous de votre employeur si vous souhaitez bénéficier de ce dispositif. Il pourra, si besoin, se rapprocher de son opérateur de compétences afin de connaitre les modalités de financement, et la liste des certifications éligibles au sein de son secteur d’activité.

  • Congé de reclassement

    Le congé de reclassement s’adresse aux entreprises de plus de 1000 salariés en procédure de licenciement économique (sauf celles faisant l’objet d’un redressement ou d’une liquidation judiciaire). Un entretien d’évaluation avec une cellule d’accompagnement dédiée est proposé au salarié licencié. Fixée par l’employeur et les représentants du personnel, sa durée est généralement comprise entre 4 et 12 mois. Toutefois, elle peut parfois être : inférieure à 4 mois mais seulement avec l’accord express du salarié, prolongée jusqu’à 24 mois, si le salarié suit une formation longue ou une VAE. L’employeur continue de verser le salaire habituel au salarié licencié durant toute la période de préavis. Lorsque démarre le congé de reclassement, le salarié licencié perçoit une rémunération équivalent au moins à 65% de sa rémunération brute moyenne, calculée sur les 12 derniers mois. Cette rémunération ne peut pas être inférieure à 1 321,40 € en 2021. Pour engager une formation dans le cadre de ce dispositif, adressez-vous au responsable formation ou au service RH de votre entreprise. La mise en œuvre de ce congé doit s’articuler avec la procédure de licenciement pour motif économique.

  • Congé de sécurisation professionnelle

    Le CSP est mis en œuvre dans le cadre d’un licenciement économique et concerne les entreprises de moins de 1000 salariés en cours de licenciement économique, ainsi que les entreprises de 1000 salariés et plus, engagées dans une procédure de licenciement économique en raison d’un redressement ou d’une liquidation judiciaire. Ce dispositif, d’une durée de 12 mois, procure de nombreux avantages au salarié licencié : un accompagnement soutenu et personnalisé par Pôle Emploi, le financement d’actions de formation, le versement immédiat de l’ASP (Allocation de Sécurisation Professionnelle) équivalent à 75% du salaire brut du salarié. Après avoir accepté le CSP auprès de votre employeur, c’est Pôle emploi qui prend le relais et met en place les actions de formation nécessaire selon vos besoins et nouveau projet professionnel.

  • L'AIF par Pôle Emploi

    L’AIF est accessible aux demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi (en CTP, CR, CSP) ou qui ne peuvent pas bénéficier de l’AFPR ni de la POE. Pôle Emploi peut, via l’AIF, financer l’intégralité de votre formation. Le montant de la prise en charge n’excède généralement pas 2000€ HT. Cependant, Pôle Emploi vous demandera auparavant d’activer d’autres dispositifs comme le CPF ou des aides régionales. Si vous vous avez des droits CPF, il vous faudra alors réaliser une demande d’abondement par Pôle emploi à partir du site moncompteformation.gouv.fr. S’il s’agit d’abonder sur une aide régionale, votre conseiller Pôle Emploi mettra en œuvre le dossier de prise en charge. Nous vous recommandons de présenter un projet de formation en lien avec votre recherche d’emploi et de prévoir votre argumentation pour justifier de l’intérêt de suivre cette formation. Plus vous serez explicite auprès de votre conseiller, plus vous aurez de chance de faire financer votre formation.

  • Le POE par Pôle Emploi

    La Préparation Opérationnelle à l’Emploi est un dispositif permettant aux entreprises de recruter des candidats spécifiquement formés à leurs besoins. La formation se déroule en amont de l’intégration du demandeur d’emploi dans l’entreprise et ne peut excéder 400 heures. La POE concerne les contrats de longue durée (CDI, CDD de plus de 12 mois). Vous continuez de percevoir une allocation (AREF) mais si vous ne percevez plus d’allocation lors de la mise en œuvre de la POE, vous pourrez, sous certaines conditions, percevoir la RFPE, dont le montant varie de 310.39€ à 1932.52€ par mois. Vous pouvez également solliciter une aide à la mobilité pour vos frais de déplacement, d’hébergement et de repas.

  • L'AFPR par Pôle Emploi

    L’Action de Formation Préalable au Recrutement est, comme la POE, un dispositif permettant aux entreprises de recruter des candidats spécifiquement formés à leurs besoins. La formation se déroule en amont de l’intégration du demandeur d’emploi dans l’entreprise et ne peut excéder 400 heures. L’AFPR concerne les contrats de courte durée (ex. : CDD de 6 à 12 mois, mission d’intérim d’au moins 6 mois). Vous continuez de percevoir une allocation (AREF) mais si vous ne percevez plus d’allocation lors de la mise en œuvre de l’AFPR, vous pourrez, sous certaines conditions, percevoir la RFPE, dont le montant varie de 310.39€ à 1932.52€ par mois. Vous pouvez également solliciter une aide à la mobilité pour vos frais de déplacement, d’hébergement et de repas.

  • L'AFC par Pôle Emploi

    L’Action de Formation Conventionnée est accessible aux demandeurs d’emploi, indemnisés ou non, ayant besoin de suivre une formation pour retrouver rapidement un emploi. Son objectif est de vous permettre d’acquérir les compétences et/ou des diplômes demandés sur le marché du travail. Durant toute la formation, vous pouvez bénéficier de : l’allocation de recherche d’emploi en formation (AREF) si vous êtes indemnisé(e) au titre de l’allocation de recherche d’emploi ; la rémunération de formation Pôle emploi (RFPE) si vous ne percevez pas cette indemnité. Vous pouvez également solliciter une aide à la mobilité pour vos frais de déplacement, d’hébergement et de repas.

  • Le CPF

    Si votre compteur de droits CPF est insuffisant pour la formation que vous souhaitez suivre, il vous sera possible de demander un abondement par Pole Emploi à partir du site moncompteformation.gouv.fr. Nous vous recommandons de contacter auparavant votre conseiller Pole Emploi pour lui présenter votre projet de formation en vue d’activer un abondement via l’AIF. Retenez que la formation sélectionnée devra être en adéquation avec votre projet professionnel.

  • Les aides du Conseil régional

    Le site Régions et formation vous permet de rechercher les aides régionales : Dans « Recherche guidée », cochez « Aide », puis sélectionnez votre Région. En Normandie, vous pouvez bénéficier de l’aide « Une formation, Un emploi ». La Région Normandie prend en charge : le cout de la formation de niveau V à I, d’une durée de 140 heures minimum et réalisée en centre de formation, la rémunération et la protection sociale du stagiaire non indemnisé par Pôle Emploi pendant la formation. Cette aide concerne l’ensemble des demandeurs d’emploi inscrits ou non à Pôle Emploi à l’exception des jeunes sortis de formation initiale depuis moins de 9 mois.

  • Le fonds d’assurance formation

    Vous pouvez bénéficier d’une aide pour financer votre formation, à condition d’avoir réglé votre CFP, contribution à la formation professionnelle. Le fonds d’assurance formation (FAF) diffère selon la nature de votre activité (code NAF ou APE) : vous êtes artisan : il s’agit du FAFCEA, vous êtes commerçant : il s’agit de l’AGEFICE, vous êtes en profession libérale : il s’agit soit du FIF-PL ou de l’AGEFICE, vous êtes en profession libérale médicale : il s’agit du FAF-PM, vous êtes artiste auteur : il s’agit de l’AFDAS, vous êtes exploitant agricole ou chef d’exploitation forestière : il s’agit de VIVEA, vous êtes professionnel de la pêche : il s’agit de OPCO OCAPIAT, vous êtes en double immatriculation au RCS et au RM : il s’agit du FAFCEA ou de la Chambre régionale des métiers, vous avez un statut Travailleur Non Salarié : Votre conjoint collaborateur en bénéficie également si la CFP-conjoint collaborateur a bien été payée. Le montant de prise en charge dépend de chaque fonds d’assurance, mais dans tous les cas, seuls les coûts pédagogiques, y compris pour les formations à distance, sont remboursés, ce qui exclut les frais de repas, d’hôtel ou de transport. Pour réaliser une demande de prise en charge financière, munissez vous de l’attestation de paiement de la CFP fournie par l’Urssaf sur votre compte personnel (rubrique « Mon compte » > « Mes attestations »). Ne vous arrêtez pas sur le montant indiqué sur cette attestation, il ne correspond pas à vos droits, mais au montant de CFP que vous avez versé au cours de l’année d’activité écoulée. Vos droits sont bien plus élevés que cette contribution. Veillez à réaliser cette demande au minimum 1 mois avant le début de la formation prévue.

  • Le compte personnel de formation

    Si vous étiez déjà en activité en 2018 et 2019, vos droits acquis pour ces années ont été crédités en 2020 sur votre CPF. Le CPF est alimenté chaque année à raison de 500€ pour une année d’activité pleine. Il sera plafonné à 5000€). Les formations autorisées sont les suivantes : Formation de management liées à l’exercice de la fonction de chef d’entreprise, Formation de conseil et d’accompagnement pour démarrer un projet de création ou de reprise d’entreprise, puis pour assurer un avenir fiable à son entreprise, Bilan de compétences, Formation pour la VAE, Préparation au permis de conduire, l’épreuve théorique et pratique, pour les véhicules légers et lourds. Aux critères liés au CPF s’ajoutent les critères propres à chaque fonds d’assurance formation (FAF) selon la branche de métier du travailleur indépendant. Le demandeur doit consulter le FAF dont il dépend et ainsi connaître les formations pour lesquelles il bénéficie d’un financement. Lorsque vos droits CPF ne sont pas suffisants pour couvrir le coût de votre formation, votre FAF pourra abonder en conséquence. Et vos heures de DIF ? Le DIF a été remplacé début 2015 par le CPF. Veillez à transférer votre droits DIF sur votre compteur CPF, au 30 juin 2021 il sera trop tard et ces droits seront définitivement perdus. Ces droits peuvent, selon votre durée d’activité salariée réalisée avant le 31/12/2014, s’élever à 1800€.

  • Le crédit d’impôt formation

    Tous les chefs d’entreprise (entrepreneur individuel, gérant de société, président du conseil d’administration, administrateur, directeur général ou membre de sociétés par actions) peuvent bénéficier jusqu’au 31 décembre 2022, d’un avantage fiscal prenant la forme d’un crédit d’impôt formation et ce quel que soit leur secteur d’activité (commerce, industrie, artisanat, services, professions libérales…) ou leur forme juridique (entreprise individuelle ou société). L’entreprise doit cependant relever d’un régime réel d’imposition sur les bénéfices (impôt sur le revenu ou sur les sociétés). Les micro-entrepreneurs sont exclus de ce dispositif. Le crédit d’impôt s’applique à l’ensemble des dépenses de formation du dirigeant d’entreprise qui entrent dans le champ de la formation professionnelle continue. Il peut s’agir de formations classiques relatives à la gestion d’entreprise ou de formations plus techniques spécifiques à chaque métier, destinées à consolider ou à améliorer ses connaissances. Ce crédit est plafonné à 40 heures de formation par année civile et par entreprise, soit 406 € pour 2020. En cas d’exercice en société, le crédit d’impôt est plafonné au niveau de la société et non par associé. Pour calculer le montant de votre crédit d’impôt, vous devez multiplier : le nombre d’heures passées en formation par le taux horaire du Smic (selon le taux en vigueur au 31 décembre de l’année au titre de laquelle le crédit d’impôt est calculé). Par exemple : pour 12 heures de formation suivies en 2020, le dirigeant pourra déduire en 2021 un crédit d’impôt d’un montant de 12 X 10,15 € (Smic horaire en vigueur en 2020), soit 121,8 €..